Acmé paysage

Un des enjeux du programme et des objectifs principaux du projet se trouve dans la biodiversification ‘maximale’ de la parcelle. Dans une ZAC généreuse en espaces communs de proximité, le parti pris ne laisse qu’une place réduite aux usages résidentiels pour faire la part belle à une diversité de milieux d’inspiration forestière avec une attention toute particulière sur les écotones ainsi créés.

L’orientation de la parcelle, permet d’instaurer une gradation selon une trame linéaire en coeur d’îlot, depuis la noue au Sud du site et se densifiant fortement jusqu’à la parcelle boisée au Nord. L’alignement des troncs dobnne une lecture de cet axe Nord/ Sud depuis la rue, créant une continuité visuelle à travers la parcelle jusqu’au boisement existant. Les fortes densités de plantations sont travaillées au sein d’une chênaie pubescente calcicole, selectionnée pour son adaption au sol en place et au changement climatique. Une trame plus libre composée d’arbustes, d’une lisière de sous-bois, de prairies mésophiles et méso hygrophiles travail des écotones entre forêt sèche thermophile, lisières ensoleillées et prairies fraîches.

Habitat et architecture allant de pair, nous questionnons la déclinaison architecturale pour créer des habitats écologiques. Ces architectures vivantes articulent le jardin résidentiel. Des hibernaculums traversent les milieux et les écotones du projet en dessinant l’espace. Les résidents habitent ainsi un bois urbain, partagés en voisin avec la micro-faune du site.